Au debut de 2007, nous avons décidé d’acheter une Mallet en kit fabriquée par Jacques Fecherolles. Il y avait pas loin de 100 kg de pièces – voici l’inventaire :
Photo 14: Les pièces du tender 8 roues, 2 bogies, 4 axes, 4 supports latéraux, 4 traverses et 4 cylindres-blocs de suspension.
Photo 16: L’équipement du tender: La batterie, le compresseur à air pour les freins, la réserve d’air pour les freins, les raccords vapeur, les manomètres, le filtre à eau, les différents tuyaux , la tubulure de distribution vapeur, les pressostats.
Photo 18: La visserie
Photo 20: Différentes tôles de châssis partie avant et arrière, équerres de fixations tôles de carrosserie.
Photo 21: Les tôles de châssis du tender parties latérales et des boggies avant de la locomotive.
Photo 22: Les tôles de carrosserie de la locomotive et du tender.
Photo 23: Les plaques pour construire la réserve à eau du tender.
Photo 15: Les tôles latérales de la carrosserie du tender le dessous du tender et la partie supérieure de la cabine de la locomotive.
Construction des châssis de la loco :
Tout d’abord rassembler les pièces (voir photo5 plus haut). Le principe de construction est basé sur le boulonnage et le taraudage, aucune soudure pour ne pas générer de déformation. Je vous dis pas le nombre de trous, Gérard n’en fini pas des trous des trous et des trous, à en rêver la nuit. Mais on y arrive et le résultat est là. Quelques photos vous montreront les différentes phases, car il faut être très méticuleux.
Photo 24 Contre perçage des flans de châssis.
Photo 25 Bridage des différentes pièces pour le contre perçage.
Photo 26 Encore des contres perçages.
Photo 27 Opération délicate, perçage dans l’épaisseur du châssis et taraudage diamètre 4mm.
Photo 71 Le résultat – les 2 châssis assemblés articulés. On remarque sur cette photo la différence de largeur entre le châssis avant étroit et le châssis arrière large, ceci parce que les roues sur le châssis arrière sont à l’intérieur.
Photo 72 Au premier plan, le châssis arrière.
Photo 41 Montage des tringles de frein sous le châssis.
Photo 42 vue du vérin pneumatique de commande des freins.
Photo 43 Vue d’ensemble de les tringles de dessous le châssis.
La peinture :
la grosse difficulté pour nous mécaniciens c’est la peinture. On doit passer une première couche de peinture antirouille sur les parties qui seront cachées au montage. Donc il faut d’abord percer et assembler les différentes pièces, puis les monter pour vérifier si cela convient, puis tout démonter pour peindre. Voila donc l’opération peinture :
Photo 73 ponçage, dégraissage, peinture en noir des châssis
Photo 75 Les essieux à peindre en noir, à l’arrière les ressorts de suspension et les tiges de coulisses.
Photo 76 Michel adore faire de la peinture.
Photo 56 Peinture en noir mat du support avant de chaudière.
La chaudière :
Est boulonnée sur ce berceau qui lui même porte sur le châssis avant. La chaudière est solidaire du châssis arrière, lorsque la locomotive s’inscrit dans un virage la chaudière reste en ligne avec le châssis arrière, le châssis avant pivotant sous le berceau de la chaudière; photo 35….
Un peu de mécanique maintenant, avec le montage des cylindres.
Photo 05 même technique perçage taraudage, les tiroirs de distribution étant montés au dessus du corps de cylindre.
Photo 06 Cylindre vue de face.
Photo 012 Cylindre monté avec la coulisse.
Photo 07 Cylindres montés sur châssis avant vue de face.
Photo 013 Cylindre monté sur châssis avant, vue de coté.
Montage cabine de pilotage et carrosserie
Une grosse partie du montage consiste à réaliser la carrosserie. Les pièces de la carrosserie sont représentées sur les photos 4, 6 et 8 . Constituée de tôles de 2 et 1,5 mm découpées au laser elles sont de dimensions extrêmement précises. L’assemblage à froid est réalisé à l’aide de rivets de 2 mm. Il y a environ 1700 rivets. Pour débuter il faut rassembler toutes les pièces constituant un élément, par exemple la bâche à eau de gauche.
Photo 46 Ici les tôles constituant la bâche à eau de gauche, le coté extérieur, le coté intérieur avec le fond, la partie supérieure et le couvercle.
Photo 45 Bâche à eau gauche vue de face entièrement rivetée.
Une astuce : pour riveter à des endroits inaccessible le montage ci-dessus s’avère très commode. Un poinçon monté au bout d’une tige permet de ne mettre qu’une main. (photo 54).
Photo 44 Vue de la bâche à eau de gauche de face montée avec la cabine de conduite.
Pour travailler sur les boggies on est sans arrêt obligé de le retourner. Le poids des boggies est tel que la manœuvre n’est pas aisée, d’autant que sur les flancs les bielles sont montées et l’on ne peut plus poser sans risque de dégâts. Pour cela on a réalisé une chèvre et un support qui permet de retourner la pièce sans effort: photo 79 – le barbecue ! .